La lutte codifiée n’est pas qu’une discipline réservée aux hommes. Les Dames également la pratiquent. Pour qu’il y ait désormais cette égalité, la Fédération Togolaise de Lutte a commencé, ce samedi et ce jusqu’à lundi, un atelier de renforcement de capacités des arbitres féminins dans l’enceinte du centre OlympAfrica à Kégué.
Du 12 au 14 novembre prochain, les jeunes officielles dames vont acquérir de nouvelles connaissances concernant la lutte codifiée. C’est un projet financé par la CONFEJES (Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie), faisant la promotion de la gente féminine.
Pour Yaya Safianou, représentant Madame le Ministre des Sports Dr Lidi Bessi-Kama à l’ouverture de cette formation ce samedi, cet atelier vient à point nommé pour intéresser beaucoup plus les femmes à la lutte.
« Le Ministère des Sports de façon générale veut développer les sports. On veut que la Fédération Togolaise de Lutte s’étende sur toute l’étendue du territoire national. La CONFEJES nous accompagne sur plusieurs plans non seulement sur le plan de renforcement des capacités mais octroie des bourses aux meilleurs dans les différentes fédérations. Les Femmes sont toujours restées en retrait des activités physiques et sportives. Maintenant avec la dynamique que Madame (ndlr, Dr Lidi Bessi-Kama) a insufflé au niveau des sports, on veut plus impliquer les Dames…« , a-t-il déclaré.
Même son de cloche pour le vice-président de la Fédération Togolaise de Lutte, Abele Abalo, qui avoue que la faitière veut désormais faire une part belle aux dames.
« Les règles de la lutte codifiée doivent être connues de tous. La Fédération Togolaise de Lutte a cet impérieux devoir de former ces hommes et femmes pour jouer ce rôle. C’est ce qui motive cet atelier de formation. C’est un sport qui est considéré comme étant réservé exclusivement pour les hommes. La Fédération avec ses partenaires ont bien voulu que les femmes prennent une part active pour cette discipline. Les femmes ont été oubliées, c’est vraiment ce qui nous motive à les aider et les accompagner pour qu’elles s’impliquent totalement dans la lutte« , a-t-il ajouté.