Cette affaire a vu le jour au dernier trimestre de l’année 2019. Mais suite à une plainte déposée par les personnes indexées dans cette affaire, à savoir le représentant de la marque Puma au Togo, le nommé Pawi Batema, et le staff des Eperviers, qui serait représenté par le Kiné Sedzro, Patrice Agboli, qui a lancé l’alerte, a été interpellé et gardé au SRIC (Service de Renseignements et d’Investigations Criminelles), depuis hier. Et suite au rapport de ce service, il a été présenté au juge pour répondre de ses commentaires accompagnant des images portant sur le flocage de maillot. Lesquels commentaires, selon nos recoupements évoquent des maillots frelatés qui ne proviendraient pas directement de la firme Puma, mais auxquels l’on tenterait de donner l’impression de maillots originaux produits par la firme allemande.
De nos investigations, il en ressort que les maillots proviennent bel et bien de la firme allemande et que le flocage dont se serait saisi Patrice Agboli pour lancer son alerte, n’était qu’une phase de retouche pour y apposer entre autres, le logo de la FTF et les numéros.
Si pour le moment rien n’a filtré de la comparution devant le juge ce matin à Lomé, il en ressort tut de même que le lanceur d’alerte a été libéré mais la plainte n’est pas levée et il reste en sursis. Puisque le plaignant lui demande de produire les preuves de tout ce qu’il a avancé dans son alerte. Et donc en cas de récidive, le dossier peut revenir sur le tapis à tout moment. Pour accusations mensongères et propos diffamatoires, le lanceur de l’alerte risquait jusqu’à six mois d’emprisonnement.
Bon à suivre !