De par son parcours, Kader Coubadja a connu plusieurs coaches en club tout comme en sélection nationale du Togo. Si l’ancien joueur de plusieurs grands clubs européens, asiatiques et africains, tels Parme FC, FC Lugano, Al-Ahli Dubaï, Vicenza Calcio (en), Servette FC, FC Sochaux, Club athlétique bizertin, En avant Guingamp, Al-Jazira Club, Al-Dhafra et Ajman Club et grand artisan de l’épopée togolaise dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2006 et de la phase finale de cette même compétition, a un penchant pour un coach principal de nationalité togolaise, il n’en demeure pas mieux que ses souvenirs, les bons qu’il garde des coaches qui les ont encadré chez les Eperviers, sont ceux qui lui sont laissés par deux techniciens étrangers.
« Il y a deux noms qui me viennent automatiquement en tête. Le premier c’est Gottlieb Göller, pour sa rigueur, la discipline et surtout pour son travail pour relever le niveau athlétique des joueurs. Il a su révolutionner les conditions d’un joueur de l’équipe nationale. A son époque, il nous arrivait de jouer des matchs à 7 contre 11 face à de très bonnes équipes. Et souvent on sortait vainqueurs avec 2, 3 buts de différence. Avec du recul vous constaterez que presque tous les joueurs qui ont eu la chance de croiser sa route ont duré dans le métier. Le deuxième c’est Stephen Keshi. Je n’ai jamais vu un coach plus proche de ses joueurs que ce grand monsieur. Il m’a offert un cadeau qu’aucun coach ne m’a jamais donné, la Coupe du Monde. C’est l’apogée du foot. C’est un coach qui a beaucoup fait pour le Togo. Il nous a qualifiés avec la manière. Vous imaginez, on était dans une poule avec 6 grands pays, pourtant on est sortis premiers de ce groupe », ce sont là des mots du meilleur buteur de la sélection togolaise avec ses 58 buts, qui se confiait à nos confrères d’Africatopsport.
Mathias G.