Qualifiées avec brio pour le deuxième tour des éliminatoires de la CAN Féminine face à Djibouti, les Éperviers Dames n’ont pas la tête à faire la fête ce soir.
La faute à ce sempiternel problème de primes qui mine nos sélections nationales depuis des lustres.
On pensait le problème réglé depuis le passage de Claude Leroy à la tête des Éperviers mais force est de constater que ces derniers temps, le diable pointe le bout du nez.
Les premiers symptômes du mal sont apparus au soir du 10 Septembre dernier.
À la suite de leur victoire sur le Cap-Vert lors de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la CAN, les Éperviers ont été contraints de retourner dans leurs clubs sans encaisser leurs primes de victoire.
Une situation qui a fait grincer les dents dans le nid mais sans faire trop de bruit .
Le dernier symptôme en date serait-il la goutte d’eau qui fait déborder le vase?
En effet après leur brillante qualification au deuxième tour des éliminatoires de la CAN Féminine, les Éperviers Dames qui devaient encaisser une somme de 1 million 500 mille répartie comme suit ( 500 mille Francs pour prime de match gagné X2 ; 250 mille pour prime de campement X2), n’ont reçu qu’une prime de motivation de la Fédération qui s’élève à 200 mille francs, rapporte une source proche de la sélection nationale.
À leur grand dam, les filles de Kaï Tomety n’ont pas reçu une prime à la hauteur de la tâche accomplie pour la Nation.
Au vu de cette situation, des doutes planent sur les prochains regroupements des sélections nationales togolaises.
Alors que la trêve internationale d’octobre pointe à l’horizon et que le deuxième tour des éliminatoires de la CAN Féminine est programmé sur novembre, on se demande si nous ne tendons par vers des défections.
Vivement que le gouvernement, au travers du Ministère des sports et des loisirs prenne ce problème à bras le corps pour un dénouement heureux.
Hervé AKAKPO