Le sélectionneur national Nibombe Dare était l’invité de l’émission « Talent d’Afrique » ce lundi sur Canal Plus Afrique.
En direct du Stade de Kégué où il venait de diriger sa deuxième séance d’entraînement depuis son intronisation, l’ex défenseur des Eperviers du Togo a répondu aux questions de Charles Mbuya et de ses invités.
Il s’est notamment prononcé sur le processus ayant conduit à sa nomination à la tête de la sélection nationale, ses premiers pas à la tête de l’équipe, la confiance placée en lui par les dirigeants du football togolais, le match face au Liberia, ses prédécesseurs et les objectifs à lui assignés. Morceaux choisis.
Ses premiers pas à la tête de l’équipe nationale
On vient de terminer notre deuxième séance d’entraînement depuis ma prise de fonction , tout se passe bien, on se prépare. L’échéance s’approche et les joueurs arrivent aussi à compte-gouttes et on essaie de mettre tout ce qu’il faut en place pour pouvoir les préparer au mieux aux deux matchs qui vont suivre.
A propos du processus ayant conduit à sa nomination
Il y a un eu appel à candidature restreint. Moi j’étais candidat pour être sélectionneur du Togo et le choix s’est porté sur moi après que la commission technique a décidé que je répondais à un certain nombre de critères sur lesquels ils se sont basés pour me sélectionner.
Sur la confiance des dirigeants
Oui donner 3 ans de contrat à un entraîneur local, c’est d’abord rare et ça prouve aussi que nos dirigeants sportifs veulent travailler dans la continuité sur une durée aussi bien déterminée et je pense que c’est à moi de faire en sorte de leur donner raison de leur choix et ça commence par les deux matchs à venir contre le Liberia et contre la Guinée équatoriale.
Le mot d’ordre, la continuité
Pas nécessairement (le changement , ndlr) puisque j’ai hérité d’un groupe qui a été utilisé par mon prédécesseur donc il n’y a pas. J’ai ramené quelques joueurs qui ont quitté la sélection, il y a quelques mois , quelques années et j’ai composé avec les profils que je voulais absolument avoir avant de commencer les deux matchs à venir . Non il n’y aura pas de révolution. Tout ce qui va changer c’est ma façon de jouer que je vais inculquer aux joueurs et je vais mettre mes principes de jeu en place et il faut aussi des profils de joueurs et qui répondront aux caractéristiques et au poste par rapport à mon plan de jeu sur l’ensemble des deux matchs à venir.
A propos de ses prédécesseurs
Il y a un travail de base qui a été effectué même si derrière tout ce que le public sportif attendait, c’est-à-dire de se qualifier pour les CAN précédentes si c’est le même, pas le cas, je pense qu’il y a un travail qui a été fait qu’il faut respecter. Maintenant c’est à moi d’apporter ma touche personnelle pour rendre cette équipe efficace et afin d’atteindre l’objectif qui m’a été fixé, c’est-à-dire qualifier l’équipe pour la prochaine CAN au Maroc.
Sur la rencontre du 6 septembre face au Liberia
Du point de vue foot vous savez comme moi qu’il n’y a aucune équipe facile. L’adversaire n’a pas un grand nom mais le Togo n’est pas en confiance non plus. Donc aujourd’hui il faut respecter cet adversaire là mais on va utiliser tous les moyens dont on dispose, c’est-à-dire le public , le fait qu’on joue le match à la maison, c’est tous ces facteurs là, on doit les optimisés pour produire un bon jeu mais gagner le match pour se mettre en confiance avant d’aller défier les Équato-guinéens à Malabo.
Ses objectifs à la tête des Eperviers
C’est une grande attente et si j’ai accepté ce deal c’est parce que je me sens capable d’assumer. Je me sens capable d’amener cette équipe à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations et mon staff et moi-même nous sommes à pied d’œuvre, histoire de booster les joueurs , de les mettre en confiance et cela commence par le match de vendredi.
Crédit Photo : TBF Photography
Hervé AKAKPO