Ne rêvons pas ! Certes, il y a des surprises dans le football. Mais, elles sont de plus en plus rares. Les Eperviers doivent profiter de 10 matchs de haut niveau lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 pour préparer les qualifications de la CAN 2025.
« Ce n’est pas un groupe facile. Au classement FIFA, nous sommes loin dans ce groupe. Mais, nous sommes dans le football. Tout peut basculer, la route est longue. Notre équipe est en pleine ascension. Notre équipe peut créer la surprise. Ça ne sera pas facile. Avec la détermination du staff et des joueurs, nous pourrons atteindre cet objectif« , ce sont les mots du président de la FTF le Colonel Guy Akpovy après le tirage. Dans le football, il n’y a plus de résultat spontané. Il va falloir se tourner vers une possible qualification pour la CAN 2025.
Pour les éliminatoires du Mondial 2026, le Togo est logé dans le Groupe B avec le Sénégal, la RDC, la Mauritanie, le Soudan et le Soudan du Sud. C’est une poule très compliquée pour la sélection nationale. Trois voire quatre équipes (Sénégal, la RDC, la Mauritanie, le Soudan) se dégagent comme en étant les plus fortes, le classement FIFA en est la preuve. Donc, faire mieux et accrocher les deux premières places dans ce groupe va relever d’un miracle. Et dans le football moderne, seules les sélections qui ont un vécu et des joueurs de grande qualité atteignent des objectifs assez précis. Et pour le moment, l’équipe nationale togolaise n’est pas dans cette catégorie. Même si on sent une progression dans le jeu sous Duarte depuis le mois de mars 2023.
Depuis 2017, les Eperviers n’ont plus connu le goût de jouer une Coupe d’Afrique des Nations. Djene Dakonam et ses partenaires sont sur une série négative de trois CAN de rang sans participation. Cela tombe bien. Paulo Duarte va donc profiter des 10 matchs des éliminatoires du Mondial 2026 pour parfaire son collectif et essayer de nouvelles choses. Pour être finalement prêt à attaquer les qualifications de la CAN 2025.
Commençons à être régulier à la CAN avant de rêver à la Coupe du Monde. Le Mondial, c’est le high level. Il faut être ambitieux mais des ambitions qui sont atteignables.