Dans une interview exclusive accordée à notre rédaction, Paulo Duarte s’est livré à cœur ouvert. L’intégralité de cet entretien sera publié le lundi. Le sélectionneur des Eperviers a touché plusieurs sujets dont le travail effectué actuellement pour préparer son équipe avant le déplacement en Afrique du Sud contre l’Eswatini le 12 juin lors de la 5è journée des éliminatoires de la CAN 2023.
Actuellement, le Togo est dernier du Groupe B des éliminatoires avec deux points. Mais, l’équipe nationale reste dans la course pour la qualification à la CAN 2023. Avant les deux matchs restants qui sont décisifs, Paulo Duarte compte travailler l’aspect psychologique de ses joueurs afin d’être prêts pour ce combat.
« Je dois travailler l’aspect psychologique de mes joueurs. Notre équipe n’est pas encore parfaite. On cherche l’équipe-type, on l’a renouvelé à peine deux ans depuis mon arrivée. Dans mon opinion, on a déjà une équipe, pas une équipe parfaite, pas équilibrée à 100% mais on a une équipe qui a envie de gagner. On doit travailler l’aspect psychologique. L’équipe est bien organisée. On défend bien, on attaque bien également. On se crée beaucoup d’opportunités mais malheureusement on rate beaucoup de buts. On doit travailler cet aspect aussi. Il faut faire croire aux joueurs que cette période va passer« , a déclaré le sélectionneur des Eperviers.
Paulo Duarte ne comprend rien. Il l’avait dit et l’a confirmé dans notre interview. Face au Burkina Faso, le Togo a bien joué, a gêné tactiquement les Etalons mais au finish, c’est un seul point sur six. Le technicien portugais pense que des choses supranaturelles influent sur son équipe.
« Parfois je sens que je lutte contre la magie de plusieurs choses. Je dois lutter contre l’adversaire et non la magie. Mais elle existe peut-être. On travaille beaucoup la finition deux, trois fois sur 5 ou 6 entrainements pendant les stages donc on doit accentuer le travail sur la finition. Le problème est plus l’aspect mental je pense. Les joueurs sont tristes après les défaites parce qu’on travaille pour la victoire. Aujourd’hui, l’aspect psychologique est important pour moi que la partie technique. On a beaucoup de défenseurs, de milieux de terrain et d’attaquants et on est un peu déséquilibré sur les côtés. J’attends que mes joueurs se comportent positivement dans la zone de finition« , a-t-il conclu.
Une chose est sûre, les Eperviers ont montré lors de la double confrontation face au Burkina Faso qu’ils ont progressé dans le jeu et dans l’utilisation du ballon.