De plus en plus les Eperviers disent adieu à la CAN 2025 dont la phase finale est prévue au Maroc. Oui, Maroc 2025 s’éloigne au fil des journées des éliminatoires. Quatre matches disputés. Deux défaites et deux nuls.
C’est le bilan peu reluisant de la sélection cornaquée par l’ancien joueur devenu entraineur, récemment diplômé et sans expériences. Nibombe Dare, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est en train d’apprendre à ses dépens le dur travail de diriger une équipe. Il ne l’a jamais fait auparavant. Et pourtant Dare a été parachuté à la tête de la sélection togolaise déjà profondément plongée dans une crise de confiance depuis quelques années. Les Eperviers étaient à la recherche d’un repère.
Après le départ précipité et surprenant de Paulo Duarte, le choix de la Fédération a été porté sur Nibombe Dare qui rôdait autour de l’équipe depuis des années. Mais l’homme, adulé par une bonne partie de l’opinion, ne semble pas être à niveau pour faire réellement le travail. Après quatre matches, il montre déjà des signes de fébrilité. Le discours tenu ne semble pas en adéquation avec le travail fourni et la copie rendue.
Au manque de confiance des joueurs s’ajoutent le manque d’expérience et le discours creux et stérile du sélectionneur Nibombe Dare. A l’analyse, l’homme est demeuré théorique et trop scolaire avec un travail approximatif. En quatre matches avec les Eperviers, ses limites tactiques et techniques sont énormes. Imbu de sa personne, arrogant de surcroit et mal poli envers la presse, Dare semble plutôt bien démarré son travail d’entraineur en s’enfermant dans un cercle vicieux. Et ce n’est pas tout.
Il se susurre également qu’il manque énormément de considération à l’égard de ses adjoints locaux du staff technique. La collaboration serait donc difficile dans le staff technique. Beaucoup d’ingrédients pour rendre la soupe indigeste. L’atmosphère est bien polluée. Et naturellement cette situation fait le lit d’implosion et d’explosion à retardement. Et pourtant, nous avions averti les uns et les autres sur les dangers qui entoureraient le recrutement de Nibombe Dare dans les conditions actuelles.
C’est pourquoi il fallait le laisser s’aguerrir davantage et acquérir plus d’expériences ailleurs avant de prendre une sélection. Le jeu en valait la chandelle. Et peut-être l’orage d’inefficacité de l’équipe passerait également. Même si prétendument il criait à tue-tête qu’il avait la solution pour faire gagner l’équipe.
Pour le reste, les Eperviers sont toujours en manque de confiance et de repère avec des considérations psychologiques et spirituelles traumatisantes. Le signe indien continue de suivre en déplumant les rapaces togolais au fil du temps. Il est vrai que le Togo ne dispose plus d’effectif pour rivaliser avec les cadors du continent, mais il est impératif que cette situation évolue positivement en faisant parler un orgueil et un patriotisme avérés.
Les deux défaites contre l’Algérie sont très difficiles à accepter. Surtout les contres performances de domicile. Le public sportif commence vraiment à en avoir marre de ces échecs répétés à domicile.
Même si on ne qualifie pas, les résultats de domicile doivent être encourageants et donner espoir d’un lendemain meilleur. Même Dare n’y arrive pas… Le constat est amer et donne encore à réfléchir.
Dodziko