Les championnats universitaires ont pris fin ce mercredi 30 juillet à Lomé avec la deuxième journée des finales, cette fois-ci en football où l’Université de Lomé (UL) a réalisé un doublé retentissant devant son adversaire de l’Université de Kara (UK).
L’UL est indétrônable. Champion en titre, l’équipe de Lomé qui s’est fait peur dans cette finale a cependant trouvé les ressources nécessaires pour venir à bout de son adversaire. Dans un match à rebondissements, l’UL a arraché la victoire 3-2, au terme d’une rencontre intense, marquée par des retournements de situation, de belles phases de jeu et une tension sportive digne des plus grands rendez-vous.
Après avoir été mené au score 2-0 en première partie de jeu, l’équipe de Kara est revenu au score en seconde partie. D’abord sur penalty après l’heure de jeu puis l’égalisation quelques instants plus tard. Alors que le public s’attendait aux séances de tirs au but, la gardien de but de l’UK s’incline sur un tir d’un attaquant adverse. L’UL reprend l’avantage et s’impose 3 buts à 2. L’Université de Kara, bien que dominée au final, a montré un visage combatif.
Quelques heures plus tôt, les dames de l’UL ont livré une démonstration de force en s’imposant 4-0 face à une équipe de l’UK dépassée. Maîtrise tactique, collectif bien huilé et efficacité devant les buts ont permis à l’équipe de Lomé de survoler la rencontre.
A l’heure du bilan, M. Ayouba Zibo, Directeur des sports scolaires, et Universitaires (DISSU), a dressé un bilan positif de cette longue aventure : « Il faut retenir tout simplement que, après les finales nationales scolaires clôturées le 28 juin dernier, nous venons de boucler les finales universitaires. Ce fut un véritable parcours de combattants, entamé en décembre 2024 à Mango ». Il a salué l’implication continue de toutes les parties prenantes à travers les phases préfectorales, régionales et nationales, soulignant une amélioration constante tant dans l’organisation que dans la qualité du jeu.
Autre fait marquant : l’arrivée de nouveaux établissements d’enseignement supérieur, tels que Bonita House de Dapaong ou encore l’ENES dans le football féminin, preuve de l’élargissement de la base participative et de l’intérêt croissant pour ces compétitions. « Ce que nous constatons, c’est qu’année après année, le niveau s’élève. Et cela renforce notre conviction que ces championnats jouent un rôle essentiel dans la détection et la formation des talents pour les centres de formation. »
Avec une jeunesse universitaire dynamique et talentueuse, ces finales marquent une étape clé dans la construction d’un vivier sportif national solide, où sport, éducation et avenir professionnel se rejoignent.
Mawusse MELEGNA

