C’est visiblement ce qu’il a laissé comme appréhension il y a encore plusieurs jours via Canal+ Sport sur le cas du jeune défenseur togolais de Lille en France, Ouro-Sama Hakim. De retour d’un prêt au Portugal et à Belenenses (Seulement 4 matches joués en 20 matches de championnat Portugais), où il n’a pu s’imposer, et même actuellement en équipe réserve de Lille où tout est extrêmement compliqué pour lui avant que le Coronavirus ne viennent suspendre toutes les compétitions, les craintes ont du mal à être évitées.
Mais pour le coach français de la sélection togolaise, il n’y pas de quoi afficher un alarmisme sans pareil quand on évoque le cas de ce joueur.
Pour le technicien français, « si on n’est sélectionneur, on n’a besoin des joueurs qui ont du temps de jeu. Souvent ils sont 4 à 5 défenseurs centraux dans l’effectif des grands clubs professionnels, ce sont souvent des joueurs qui sont rarement bénis, qui jouent longtemps et c’est quelques fois difficile de trouver un endroit. Moi je dis toujours à Hakim de garder son calme, je prends l’exemple de Djene Dakonam notre capitaine, qui a commencé à Tonnerre de Bohicon après Coton Sport de Garoua (Cameroun), ensuite à Alcorcon (Espagne) pour finalement se retrouver à Getafe où il s’est imposé à 26 ans comme l’un des meilleurs défenseurs centraux de la Liga après les années de doutes et de galère ». Il s’agit là d’une invite à la patience de Claude à son protégé souvent aligné comme titulaire dans son Onze de départ en sélection nationale togolaise.
Il justifie dans la foulée, cette invitation à la patience par le fait qu’il s’agit là « d’un poste compliqué comme le poste de gardien de but, compte tenu de sa spécificité. Il faut que Hakim s’accroche. C’est un type courageux, c’est un battant, c’est quelqu’un de bien et il est encore jeune ».
On ose espérer que cette patience de Claude Le Roy ne sera pas vaine.