Au cours d’un point de presse, organisé hier à Lomé, quatre présidents de fédérations sportives sont montés au créneau pour dénoncer ce qu’ils qualifient de mauvaise gestion, d’injustices et de suspensions arbitraires et intempestives utilisées par le Président du CNO-Togo contre certains membres du CNO-Togo qui sont critiques envers son attitude.
La réaction du bureau exécutif du CNO-Togo ne s’est pas faite attention puisque dans un communiqué rendu public ce jeudi, il dénonce et dément ces allégations.
Il rappelle que « sept (07) fédérations sur les vingt-et-une ( 21) qui lui sont affiliées, ont été suspendues par l’Assemblée Générale ordinaire du 8 décembre 2023 pour n’avoir pas contracté des polices d’assurance en faveur de leurs athlètes et encadreurs, conformément à l’article 27 de la Charte Olympique et aux articles 43, 44, 45 de la Loi nationale N°2021-008 du 07 mai 2021 fixant les règles d’organisation, de développement et de promotion des activités physiques et sportives au Togo. »
Par ailleurs, le comex du CNO-Togo précise que ces suspensions ne sont pas définitives et « que ces fédérations recouvreront leurs voix délibératives dès qu’elles se conformeront aux textes susmentionnés. »
« En ce qui concerne les allégations de mauvaise gestion, le CNO-Togo tient à rassurer le mouvement olympique que ses comptes sont audités annuellement par des cabinets indépendants et soumis, pour approbation, aux Assemblées générales ordinaires, chaque année, puis validés par la Solidarité Olympique. » poursuit le communiqué.
Pour finir , le CNO-Togo lance un appel au calme et à la retenue pour aborder en toute sérénité et transparence , les échéances électorales qui se déroulent sous la surveillance du CIO, dont un représentant sera présent le 7 décembre prochain pour s’assurer de la régularité de l’élection.
Hervé AKAKPO