Libre de tout contrat depuis de son départ de hamburg SV, Steven Foly Mensah traverse une période difficile.
Actuellement sans club, le jeune portier international togolais cravache dur pour retrouver les terrains.
« J’ai un peu mal à la tête avec tout ça« , raconte-t-il.
» Physiquement, je vais bien. Mais mentalement, ce n’est pas toujours aussi facile. Je dois vraiment me détendre, j’essaie de structurer mes jours.«
C’est avec grosse déception qu’il évoque son départ du club qu’il a rejoint depuis l’âge de 9 ans. » Au cours de la saison, de légères divergences d’opinion sont apparues avec les entraîneurs des gardiens Sven Höh (responsable des professionnels) et Tino Dehmelt (U21). Vers la fin de la saison, j’ai été informé que Hannes Hermann serait préféré chez les moins de 21 ans. Cela m’a complètement surpris, j’étais clairement le numéro un jusqu’à ce moment-là. » affirme-t-il.
» Le fait que je ne voulais pas simplement accepter la décision était ma condamnation à mort sportive. De mon point de vue, il est malheureusement vrai que chez HSV, vous n’avez pas le droit d’ouvrir la bouche si quelque chose ne vous plaît pas. Sinon, c’est tout. » a-t-il déploré . « J’ai été au club pendant 13 ans. J’aurais aimé avoir une approche un peu différente. Quitter le HSV a été très décevant.«
Maintenant, Steven Foly Mensah est sans club.Et pourtant ce ne sont pas les offres qui ont manqué cet été pour le natif de Hamburg. Il sait que le temps joue contre lui et il travaille d’arrache-pied pour retrouver sa place sur le terrain.
« Bien sûr, je m’inquiète de temps en temps. Parfois la situation fait mal. » se confie-t-il.
Sa nouvelle situation l’éloigne de l’équipe nationale togolaise dont les reines ont été confiés à Nibombe Dare.
Le jeune portier sait ce qui lui reste à faire pour retrouver le nid des Éperviers. Un nid qu’il affectionne tant depuis qu’il l’a connu.
Les supporters qui courent en jubilant à côté du bus pendant que l’équipe se rend de l’hôtel au stade, les chants dans le cercle de l’équipe, comme c’est la coutume en Afrique et son premier match de compétition contre le Cap-Vert, tels sont les souvenirs qu’il garde à l’esprit. « C’était incroyable » , raconte-t-il .
« Il y avait près de 20 000 spectateurs, ce que je ne connaissais même pas jusqu’alors; jouer pour son pays et vouloir répondre aux attentes de millions de personnes est une pression très particulière. Vous ne voulez pas décevoir les gens. » ajoute l’homme qui n’a jamais connu de défaite avec le Togo après 7 matchs disputés.
Mais pour le moment il a besoin d’avoir un nouveau club avant de revenir en équipe nationale, il en est conscient. Ce ne sont pas les contacts qui manquent, mais rien de concret pour le moment même s’il s’entraîne avec le Vfb Lübeck, un club de Regionalliga.
Chaque fois que son téléphone sonne, il espère la fumée blanche.
» Chaque jour, tu espères un appel d’un club ou mon conseiller me dit : Alors Stevie, ça y est, le club vous veut maintenant – allons-y ! » conclut-il avec espérance.
Source: MOPO
Hervé AKAKPO