Dans la droite ligne de la célébration de son jubilé d’étain, depuis son installation au Togo, en 2013, la filiale togolaise de Bank Of Africa (BOA-Togo) met en lumière, ses multiples actions, tant au plan investissements que social. Surtout avec un accent particulier sur le volet Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), la banque panafricaine touche, change et fait rayonner des vies à divers endroits du territoire togolais.
Reçu sur la télévision nationale (TVT), le Directeur Général de BOA-Togo, Youssef Ibrahimi a égrené la litanie de projets entrepris tout au long de la première décennie d’activité de son institution au Togo.
En effet, parallèlement au financement des projets structurants classiques comme la rénovation de l’Hôtel 2 Février, du Port autonome de Lomé (PAL), l’agriculture et les Petites et Moyennes Entreprises (PME), par exemple, BOA-Togo tient périodiquement des dépistages gratuits de cancers et des campagnes d’aide des enfants en difficulté. De façon spécifique, l’on peut citer, par exemple, le financement de l’opération, au Maroc, d’une petite fille souffrant de surdité.
«Nous l’avons prise en charge avec ses parents. La banque leur a payé un séjour au Maroc dans un hôpital réputé là-bas et aujourd’hui, elle a ses implants», a fièrement indiqué, le Directeur Général de BOA-Togo. Et de citer également des cas de cancer pris en charge après les campagnes de détection. A cela s’ajoutent, par ailleurs, non seulement des événements annuels à l’instar de l’opération de dépistage du cancer du sein, du cancer de l’utérus, mais aussi des maladies des dents et du don de sang.
Toutes ces initiatives, menées en collaboration avec des associations locales et des professionnels de santé, explique Youssef Ibrahimi, visent notamment à avoir un impact durable. «Nous ne communiquons pas souvent sur ces cas parce que ça fait partie du volet RSE de la banque», indique-t-il.
S’agissant du dépistage du cancer, Youssef Ibrahimi explique qu’il s’opère à travers une association de jeunes médecins qu’elle sollicite, à cet effet. En tout, quelques 700 jeunes filles ont bénéficié du dépistage dans plusieurs préfectures et villes du pays.
Pour ce faire, «nous faisons souvent appel à des médecins spécialisés et les chargeons d’aller contacter les familles et de chercher les malades parce que nous ne pouvons pas nous promener pour voir qui a un besoin et nous essayons à l’avance d’informer nos partenaires comme quoi, nous pouvons prendre par exemple en charge au Togo 5 cas. L’année dernière, nous voulions prendre plus de personnes, mais nous n’avons trouvé qu’une seule petite fille souffrant de cette pathologie et cette opération s’est faite et la fille a été guérie du cancer», a-t-il précisé.
Le Directeur Général de BOA-Togo a profité de l’occasion pour exhorter les parents à sortir de leur cachette, leurs enfants souffrant en silence de ces différentes pathologies et les amener vers la Banque, en vue de leur redonner vie, sourire et espoir. «Des fois, les parents sont réticents à envoyer les enfants malades parce qu’ils ont peur», explique M. Ibrahimi.
Comme on peut le constater, Youssef Ibrahimi, par un management savant, a su donner un visage humain et social à la Banque, généralement prise pour chasse gardée des privilégiés de la société. Les différentes activités sus-énumérées s’inscrivant dans la droite ligne de sa politique RSE en sont des illustrations parfaites. C’est donc à juste titre qu’il encourage chaque Togolais à considérer désormais BOA-Togo comme un véritable partenaire.
«Lorsque vous êtes en difficulté, n’hésitez pas à venir nous voir. Ensemble, nous pouvons trouver des solutions et réussir vos projets», lance le Directeur Général de la filiale togolaise de Bank Of Africa. Vraiment une exception dans le monde de la banque au Togo.
Cyrille PESSEWU