C’est le maître mot. Une victoire des Eperviers face au Cap-Vert pour faire oublier définitivement le faux pas à domicile le vendredi dernier.
Ça va très vite. Le Togo joue déjà son deuxième match des éliminatoires de la CAN 2023 contre le Cap-Vert ce mardi à 17h30 GMT. Un adversaire compliqué et valeureux malgré sa défaite d’entrée face au Burkina Faso. Au Grand stade de Marrakech, les Eperviers n’ont qu’un seul objectif ; gagner pour se positionner dans le Groupe B et prouver que le nul au stade de Kégué devant l’eSwatini est un accident de parcours.
La gagne, c’est le mot qui passe dans les vestiaires des Eperviers. Et c’est ce qu’a réitéré Paulo Duarte en conférence de presse d’avant match hier.
« Demain (ndlr, ce mardi), c’est un autre match. On va entamer la rencontre avec l’ambition de gagner. Je suis sûr qu’avec la qualité des entraînements que nous avons effectués hier, les joueurs sont complètement concentrés sur le match suivant. Demain, il va falloir qu’on soit prêt pour donner le maximum pour les trois points indépendament de la qualité de l’adversaire. On joue pour gagner. À la fin, on doit fêter« , a déclaré le sélectionneur national.
Devant les médias, Paulo Duarte reconnaît d’ailleurs les qualités de cette du Cap-Vert. Mais, il compte exploiter ses points faibles pour faire la différence.
« Le Cap-Vert veut gagner. Nous voulons gagner aussi. C’est un adversaire qui a joué la dernière CAN. On n’était pas qualifié. Nous sommes en reconstruction, dans un nouveau projet pour que le Togo, dans l’avenir, puisse avoir une grande équipe dans les 7, 8 années à venir. La machine est en marche. C’est un adversaire qui a des qualités individuelles et l’expérience d’évoluer au haut niveau. Ça fait 5 années que le Togo n’a plus joué la CAN. Le passé c’est le passé. Une équipe technique avec une attaque bien organisée, bien élaborée. Elle a ses points faibles colles nous aussi. Nous allons jouer contre une belle équipe« , a-t-il conclu.
Une chose est sûre. Le Togo va se procurer des occasions. Aux attaquants d’être plus adroits devant les buts. Face à l’eSwatini, c’est ce qui a fait défaut, l’inefficacité.
John ATTISSO