Un destin foudroyé. Une carrière grandissante arrêtée en janvier 2010 par le Front de Libération de l’Enclave de Cabinda à quelques jours de l’ouverture de la Coupe d’Afrique de Nations en Angola. Loin de se laisser abattre par ce malheureux évènement, Obilalé Kodjovi a véritablement réussi sa reconversion avec de nombreux projets qu’il a matérialisés.
Dans un reportage réalisé par le Ministère des Sports et des Loisirs, Obilalé Kodjovi, l’ex portier des Eperviers du Togo, a parlé de sa reconversion. Il a énuméré tous les projets qui lui permettent actuellement de se refaire après l’arrêt brutal de sa carrière de footballeur.
« J’ai passé mon diplôme d’éducateur. J’ai été éducateur pendant 5 ans en France avant d’arrêter. J’ai décidé de rentrer au pays. Aujourd’hui, j’essaie d’entreprendre. Je suis dans l’agro business, je travaille sur 10 hectares. Je suis aussi dans l’immobilier. On a également ouvert un cabinet qui aide les joueurs à ne pas tomber dans le piège du football d’aujourd’hui comme la signature des contrats et les termes juridiques », a-t-il révélé.
Pour l’ancien gardien de l’Etoile Filante de Lomé, il a réussi à refaire sa vie après l’attentat de Cabinda parce qu’il a cette force intérieure qui lui donne l’envie d’aller vers l’avant malgré les difficultés.
« C’est une force de caractère. Je ne sais pas d’où ça vient. Je n’aime pas me laisser aller. Je n’aime pas me laisser abattre. Peut-être c’est ma force de caractère qui fait que je suis encore là et je fais autre chose à part le football », a-t-il conclu.
Kodjovi Obilalé, un exemple à suivre.