La ville de Bassar (située à près de 400 Km de Lomé) a accueilli, ce samedi 6 avril, les manifestations marquant l’édition 2024 de la Journée Internationale de Sports (JIS) au Togo. Axée sur le thème :« Le sport pour la promotion d’une société pacifique et inclusive», cet événement, porté par le ministère des Sports et des Loisirs et qui a mobilisé un public de grands jours vise à promouvoir la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble autour du sport.
Après les éditions 2022 à Djikpelewu, dans la Préfecture de Blitta et 2023 à Tohoun (Moyen Mono), c’est le tour de la ville de Bassar d’abriter, cette année, les festivités de la Journée Internationale du Sport.
Outre les athlètes de plusieurs disciplines sportives, cet événement dont le Togo s’honore d’écrire son troisième chapitre a réuni plusieurs personnalités aux rangs desquels figurent le Général Zoumarou Gnofam, ancien Président du Comité National Olympique Togolais et Dr Lifi Bessi-Kama, la ministre des Sports et des Loisirs.
Pour cette dernière, l’organisation de cet événement répond à un triple objectif pour le Togo. Il s’agit, énumère la patronne des Sports, de témoigner l’importance qu’accorde le gouvernement au développement de toutes les disciplines sportives qui, décline-t-elle en deuxième position, a pris la résolution ferme de « faire du support, un outil de paix, de tolérance et de vivre ensemble », puis mettre en exergue, le rôle moteur que joue le sport dans le développement socioéconomique du Togo. En clair, c’est une invite aux pouvoirs publics et société civile à se servir du vecteur de sport pour mieux contribuer aux efforts mondiaux de paix et de développement.
«L’esprit de cette célébration nous exhorte à la culture de la tolérance, la discipline, le fair-play et la résilience. Il nous invite à nous servir du sport comme une plateforme dynamique pour la construction d’un monde inclusif», a déclaré Dr Lidi Bessi-Kama.
Elle n’a pas manqué de rendre hommage et témoigner toute sa gratitude au Chef de l’État dont l’engagement en faveur de la paix, de l’inclusion sociale et économique, puis du développement, avoue Dr Bessi-Kama, n’est plus à démontrer.
Entre festivités protocolaires et sensibilisation sur l’éco-supporterisme, cette célébration a été également ponctuée par un tournoi petits poteaux opposant les dix cantons du Grand Bassar. Au terme des phases éliminatoires, dans un format 2×10 minutes, la finale a mis aux prises, Bassar (tout rouge) et Bandjeli (Bleu blanc). A l’arrivée, se sont les Bleus blanc de Bandjeli qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu (1-0). Score réglementaire (0-0).
En levée de rideau, le public de Bassar a assisté à diverses activités culturelles et sportives. Il s’agit, d’une part, d’une impressionnante démonstration de Break dance, une nouvelle discipline Olympique qui allie merveilleusement sport et dance. Et d’autre part, des activités sportives comme la course en sac Hommes et Dames et le relais navette mixte. Plusieurs récompenses et dons ont également été offerts aussi bien aux athlètes qu’aux communautés et lycées participants aux compétitions.
«Bassar est doux, Bassar est accueillant. Merci à Bassar pour avoir relevé le pari de la mobilisation !», s’est satisfait la ministre des Sports et des Loisirs qui, avant de prendre congés de la ville du Mont Barbabassa, a visité le Centre de Développement de Sport (CDS) de Bassar qui compte 33 pensionnaires.
Cyrille PESSEWU