Sur la route du Championnat d’Afrique des Nations se dresse, au premier tour des éliminatoires, le Bénin pour les Eperviers locaux.
Ce vendredi 25 octobre 2024, le Togo version A’ accueille les Guépards du Bénin dans le cadre de la manche aller des éliminatoires.
En stage de préparation depuis le 16 octobre à Lomé, la bande à Kader Coubadja s’est entraînée ce dimanche au Stade de Kégué.
Occasion pour le sélectionneur national local de se prononcer sur le match à l’issue de la séance.
L’ex attaquant des Eperviers du Togo déplore la non reprise du championnat national avant cette échéance mais trouve un motif de soulagement pour son effectif.
« Mais la chance qu’on a est que la plupart des joueurs sont venus de l’ASCK et de ASKO qui étaient dans une compétition, c’est des joueurs qui se connaissent qui mettent de l’impact physique pour pouvoir déstabiliser l’adversaire. » a-t-il déclaré.
Concernant l’adversaire, Kader Coubadja s’appuie sur la proximité des deux pays dont les équipes partagent des similitudes : « Bénin , c’est à coté, on se connaît comme ils nous connaissent ici aussi. Nous , on est là pour gagner comme eux mais on va tout faire pour.. » ajoute-t-il.
Sur l’équipe qu’il va aligner vendredi prochain, le technicien togolais assure qu’aucune place n’est garantie dans son équipe : « L’entraînement est différent du match. Depuis que j’ai pris les reines de cette équipe, ça fait mon deuxième stage, on va dire. Ça me rassure quand-même ce que je vois à l’entraînement mais c’est comme on dit l’équipe nationale, c’est le joueur en forme du moment et beaucoup de choses peuvent se passer dans une journée. Nous c’est le rectangle vert qui va faire notre choix. Bon ceux qui se montrent plus à l’entraînement, c’est eux qui vont jouer. On ne va pas se focaliser sur les statuts des joueurs.«
Pour finir, il appelle le public sportif togolais à la mobilisation derrière son équipe : » Vous savez comme on dit souvent dans le football, le public, c’est le douzième homme , j’aimerais inviter tous les togolais à venir nous soutenir massivement. » Conclut-il.
Hervé AKAKPO