Saisi en appel du dossier de suspension pour 5 ans du président de la CAF (Confédération Africaine de Football), Ahmad Ahmad, par la FIFA (Fédération Internationale de Football Association), le TAS (Tribunal Arbitral du Sport) a revu à la baisse la sanction. Initialement suspendu par la FIFA pour 5 ans, le Malgache voit sa sanction être réduite à 2 ans. Une décision qui le met out pour l’élection du 12 Mars prochain à Rabat au Maroc.
La décision rendue publique hier 08 Mars 2021, indique que le TAS a « partiellement admis l’appel et a réduit la durée de la suspension imposée à M. Ahmad à 2 ans ». Sauf que dans sa suite, le TAS reconnait donc le Malgache coupable de « non comptabilisation de diverses transactions financières, acceptation de paiement en liquide, virements bancaires de bonus et indemnités sans base contractuelle ou réglementaire ». Les arbitres de ce tribunal trouvent qu’Ahmad Ahmad n’a pas respecté les règles relatives à la « distribution de cadeaux et détournement de fonds (utilisation de l’argent de la CAF pour contribuer au financement d’une invitation à un pèlerinage à la Mecque) ».
Si on peut désormais l’appeler ex-président de la CAF, il s’en sort en tout cas bien pour l’affaire Tactical Stell. D’après le TAS, « considère que les pièces au dossier ne permettent pas de conclure que M. Ahmad ait tiré un quelconque avantage personnel notamment dans le cadre de la transaction pour l’équipement du Championnat d’Afrique des Nations 2018 (pas de violation du devoir de loyauté et pas d’abus de pouvoir) ».
Outre les 2 ans de suspension, Ahmad Ahmad voit son amende de 200.000 francs suisses à lui infligée par la FIFA être aussi ramenée à 50.000.
C’est une décision qui enlève définitivement les obstacles sur la voie du Sud-Africain, Patrice Motsepe, qui peut désormais être sûr d’être élu ce 12 Mars 2021, vus que les autres candidats pour le poste de président de la CAF ont désisté.