Le 8 janvier 2010, en route pour la CAN 2010, le bus transportant les Eperviers du Togo est tombé dans une embuscade dans l’enclave de Cabinda en Angola.
La délégation togolaise subit des tirs nourris pendant plusieurs minutes. Une agression dans laquelle, le sélectionneur adjoint des Eperviers à l’époque , Amelete Abalo et l’attaché Presse de la sélection, Stanislas Ocloo ont laissé leur vie.
Ce jour-là, Kodjovi Obilale, gardien de but de l’équipe nationale, a tiré un trait sur sa carrière, traînant sur lui les séquelles de la tragédie.
15 ans plus tard, l’ancien sociétaire de l’AS Pontivy à l’époque se rappelle ce jour où sa vie a basculé.
Sur son compte Instagram, il a laissé un message pour commémorer l’événement.
« Ne pas mourir est une chose. Vivre en est une autre. Nous entrons dans une ère où ľ’homme cultive et multiplie tous les moyens de ne pas mourir (médecine, confort, assurances, distractions), tout ce qui permet d’étirer ou de supporter l’existence dans le temps, mais non pas de vivre, car l’unique source de la vraie vie réside au-delà du temps et contient aussi la mort dans son unité. Nous voyons poindre l’aurore douteuse et bâtarde d’une civilisation où le souci stérilisant d’échapper à la mort conduira les hommes à l’oubli de la vie. 08 janvier 2010/08 janvier 2025, 15 ans déjà. Merci pour vos prières. » a-t-il écrit.
15 ans après le drame, les souvenirs sont toujours vivaces dans la mémoire des rescapés et des familles des victimes.
Hervé AKAKPO