Après les actes de vandalisme au stade de Kégué le mois dernier, au terme du match Togo-Congo sanctionné par un nul 1-1, dans le cadre de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, les sanctions tombent sur la tête des acteurs qui ont été auteurs des actes anti fair-play dans les vestiaires du stade de Kégué. Et comme acteurs sanctionnés, il y a la Fédération Congolaise de Football et le capitaine des Diables Rouges du Congo, Fernand Destin Mayembo.
Si l’instance de gestion du football congolais pour les actes posés par ses joueurs est sanctionnée, conformément à l’article 12 du code disciplinaire de la FIFA, à verser une amende de 5000 Francs suisses, soit environ 3.100.000 F cfa, le capitaine Mayembo est également sanctionné à verser la même amende mais doit également purger quatre matches de suspension. Et donc, pouvait-on dire que les éliminatoires de ce Mondial sont donc finies ainsi pour lui.
Comme reproches faits aux Congolais, il y a le comportement antisportif de Mayembo, qui ira jusqu’à insulter l’arbitre guinéen, Sékou Touré Ahmed, écopant un carton rouge à la 95ème minute de jeu. « Le samedi 9 octobre dernier au stade de Kégué lors du match Togo vs Congo comptant pour la 3ème journée des matchs de qualification de la Coupe du Monde Qatar 2022, le maître du jeu, le guinéen Ahmed Sékou Touré après avoir consulté son premier assistant va annuler le penalty qu’il a préalablement accordé au Congo à la 80ème min. Pour le premier arbitre assistant, le ballon n’a pas touché le bras du joueur togolais Tchakeï Marouf au sol comme l’estimait l’arbitre central en prenant sa première décision », lit-on sur le site de la FTF (Fédération togolaise de football). Aussi, évoque-t-on le boycott de la conférence d’après match par les Congolais.
Ce sont là autant de reproches faits à la délégation congolaise et qui certainement ont été pour beaucoup dans la décision de sanction prise par la FIFA.
N.B: Photo Africatopsports