À moins de deux semaines du choc décisif face au Burkina Faso, le président de la Fédération Togolaise de Football (FTF), le Colonel Guy Kossi Akpovy, a rappelé les troupes à l’ordre. Ce jeudi 15 octobre, il a convoqué une réunion stratégique avec la sélectionneure Kai Tomety, son staff, la Commission du Football Féminin et le Directeur Technique National, Dodzi Eklu-Siabi.
Un message clair : plus de place à l’approximation
“Il n’est plus question d’espérer, il faut agir et gagner”, a lancé le président Akpovy, appelant à la rigueur et à l’engagement total pour décrocher une deuxième qualification à la CAN Féminine. Pour lui, l’heure n’est plus aux discours, mais aux actes. La FTF, affirme-t-il, mettra les moyens, mais attend un retour sur investissement : la qualification.
Tourner la page de la déception
L’échec de la dernière campagne contre la Tanzanie plane toujours, mais cette fois, le président veut une rupture nette avec les vieux démons. Il exhorte joueuses et encadrement à se montrer à la hauteur des attentes du peuple togolais.
«Il n’est plus question d’espérer, il faut agir et gagner. Nous voulons une qualification et nous mettrons tous les moyens nécessaires pour y parvenir. Nous ne pouvons pas être aux portes de la qualification et encore échouer. Il faut de la discipline, du sérieux et du travail, tant du côté des joueuses que du staff technique». a-t-il martelé.
Cap sur la qualification
Le Togo affrontera le Burkina Faso en aller-retour : le 24 octobre à Ouagadougou, puis le 28 octobre à Lomé. L’enjeu est simple : seul le vainqueur disputera la CAN Féminine 2026 au Maroc. Le staff a désormais la feuille de route, reste à transformer le discours en résultats. La sélectionneure nationale sera en conférence de presse demain jeudi pour publier la liste des joueuses sélectionnées.
Hervé AKAKPO
